Directeur e-commerce Lyon – Expert B2B/B2C | Campioni.fr
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NOM

Steve Campioni

EXPERIENCE

Directeur e-Commerce

LOCALISATION

Lyon, Auvergne-Rhône-Alpes

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Pourquoi les “bons conseils e-commerce” sur LinkedIn ne fonctionnent pas (et que faire à la place)

conseils e-commerce linkedin

L’illusion des “bons conseils” viraux

Un matin, vous scrollez votre feed sur LinkedIn. Entre deux annonces de recrutement et un post sponsorisé, un carrousel attire votre attention :
“5 astuces pour vendre plus en e-commerce en 2025”.
De belles icônes, un ton affirmatif, des likes par centaines… et au final, des phrases du type :

  • “Optimisez votre UX”

  • “Travaillez votre SEO”

  • “Soignez vos fiches produits”

Sur le moment, vous vous dites : « Intéressant » — un peu comme on collectionne des idées prometteuses, « à appliquer un jour ». Puis, la réalité retourne au quotidien. Vous le savez comme moi : ce genre de post n’aura aucun impact réel sur votre chiffre d’affaires.

Ce n’est pas un hasard. Selon Influencer Marketing Hub, l’engagement sur LinkedIn a augmenté de 44 % d’une année sur l’autre, ce qui encourage naturellement la production massive de “conseils e‑commerce” en format court.

LinkedIn se nourrit de ce contenu “snackable” — facile à liker, facile à oublier — et ces posts pullulent aujourd’hui. Pourtant, leur impact demeure… souvent illusoire. Il est temps de se demander : pourquoi ces conseils génériques ne produisent-ils aucun effet ? Et surtout : comment transformer une idée postée en véritable action qui fait avancer le business ?

1. Pourquoi ces “bons conseils” sont si populaires

On pourrait croire que si un contenu obtient 500 likes et 150 commentaires, c’est qu’il est utile. En réalité, il coche souvent les bonnes cases pour plaire à LinkedIn, pas pour résoudre un problème opérationnel.

  • Format snackable : listes de 3 à 5 points, lisibles en moins de 30 secondes.

  • Tonalité motivante : jamais trop négatif, toujours optimiste, pour favoriser les réactions.

  • Accessibilité : aucune technicité, ce qui permet de toucher un public large.

Ce sont des contenus “faciles” : faciles à produire, faciles à lire… et faciles à oublier. Ils procurent un petit moment de satisfaction au lecteur (“j’ai appris quelque chose”), mais sans suite concrète.
En clair : c’est de l’infotainment — un mélange d’information et de divertissement — plus que du conseil stratégique.

2. Les raisons profondes pour lesquelles ces conseils ne fonctionnent pas

2.1. Des conseils trop génériques

“Améliorez votre UX” ou “soyez présent sur les réseaux sociaux” sont des injonctions, pas des plans d’action.
Sans explication du comment, un conseil reste une idée abstraite. Imaginez un coach sportif vous disant : “Sois plus endurant”, sans programme ni méthode. Vous savez ce que vous devez faire, mais pas comment le faire.

2.2. Pas de contexte, pas de pertinence

Une stratégie payante pour une DNVB vendant des sneakers tendance n’a aucune garantie de marcher pour un fabricant de pièces industrielles B2B.
Le problème, c’est que la plupart des conseils LinkedIn sont “hors sol” : ils ne prennent pas en compte :

  • la taille de l’entreprise,

  • le panier moyen,

  • le cycle de décision client,

  • les contraintes budgétaires.

Résultat : on applique des recettes de cuisine prévues pour un restaurant étoilé à une cantine scolaire.

2.3. Zéro preuve, zéro mesure

La majorité des posts “conseils” ne donnent ni chiffres ni indicateurs avant/après. C’est du ressenti, pas du factuel.
Or, un dirigeant a besoin de savoir :

  • quel KPI suivre,

  • quel délai attendre pour voir un résultat,

  • quel budget prévoir.

Sans données, on navigue à vue.

2.4. Un piège psychologique : l’effet dopamine

Lire un conseil donne l’illusion d’avoir progressé. Le cerveau coche mentalement une case : “j’ai avancé sur ma stratégie”.
En réalité, rien n’a changé. Mais ce petit frisson de nouveauté pousse à revenir scroller… et à liker d’autres posts.

3. Les effets pervers pour les e-commerçants

3.1. La perte de temps masquée

Passer 20 minutes par jour à “consommer” des conseils sans les appliquer, c’est plus de 120 heures/an. Soit trois semaines de travail… pour zéro action concrète.

3.2. La dispersion stratégique

Changer de cap à chaque “nouvelle astuce” lue sur LinkedIn fragilise la cohérence de votre stratégie e-commerce. On saute de tendance en tendance, sans consolider les acquis.

3.3. Le syndrome FOMO

La peur de “rater” la prochaine tendance pousse à tester tout et n’importe quoi. On multiplie les petits chantiers inachevés, au lieu de concentrer ses efforts sur les leviers les plus rentables.

4. Ce qui fonctionne vraiment

4.1. Partir de votre contexte

Un bon conseil est spécifique à votre situation :

  • secteur et profil client,

  • saisonnalité,

  • objectifs business,

  • ressources disponibles.

Avant de mettre en œuvre une idée glanée sur LinkedIn, posez-vous cette question : “Est-ce applicable à mon marché, avec mes moyens, maintenant ?”

4.2. Passer en mode test & learn

Un conseil non testé est une opinion.
La bonne méthode :

  1. Implémenter une action ciblée (ex : simplifier le formulaire de paiement).

  2. Mesurer les résultats sur un KPI précis (ex : taux de conversion).

  3. Décider de la conserver ou non.

4.3. S’appuyer sur des données solides

Un conseil sans chiffre est une croyance. Cherchez toujours :

  • un benchmark chiffré,

  • un retour d’expérience vérifiable,

  • ou un test interne.

4.4. Choisir les bons points de comparaison

Comparer ses performances avec celles d’Amazon est une perte de temps si votre budget marketing annuel équivaut à leur dépense quotidienne.
Vos vrais référents sont des acteurs de taille et de marché comparables.

4.5. Comment faire pour que ça fonctionne vraiment : faire appel à un consultant e-commerce

Un consultant e-commerce n’est pas là pour empiler des “astuces” ou vous envoyer des carrousels LinkedIn bien présentés. Son rôle, c’est d’analyser, prioriser et mettre en œuvre des actions concrètes qui génèrent du chiffre d’affaires.

La grande différence avec un conseil générique, c’est que le consultant e-commerce travaille sur vos données réelles :

  • Analyse du trafic, des taux de conversion et des paniers moyens.

  • Étude des coûts d’acquisition et du ROI par canal.

  • Audit complet de votre expérience utilisateur et de votre tunnel de vente.

À partir de ce diagnostic, il construit un plan d’action sur-mesure, aligné avec vos objectifs et vos contraintes. Il ne s’agit plus de dire “Améliorez votre SEO”, mais de définir quelles pages optimiser en priorité, quels mots-clés cibler, et comment mesurer l’impact.

Exemple concret :
Un post LinkedIn générique vous dira : “Travaillez votre email marketing”.
Un consultant e-commerce, lui, identifiera :

  1. Les segments de clients les plus rentables.

  2. Les campagnes automation à mettre en place (welcome series, relance panier, fidélisation).

  3. Les KPI à suivre pour calculer le ROI de chaque email envoyé.

En clair, on passe de l’inspiration à l’exécution.

Pourquoi faire appel à un consultant e-commerce fonctionne

S’entourer d’un expert e-commerce change la donne, parce que :

  • Les conseils e-commerces préconisés vous sont spécifiques.

  • Les actions sont priorisées par potentiel de gain, pas par popularité sur LinkedIn.

  • Vous bénéficiez d’un regard externe qui identifie rapidement les angles morts.

  • Vous gagnez du temps et de l’argent en évitant les essais-erreurs coûteux.

  • Chaque action est mesurable : vous savez précisément ce que rapporte un changement.

Là où les “bons conseils” viraux se diluent dans un flot de contenus, un consultant e-commerce reste focalisé sur votre performance business.
Son rôle n’est pas de vous faire aimer un concept, mais de vous amener des résultats tangibles : plus de ventes, plus de fidélisation, et une meilleure rentabilité.

Un consultant e-commerce transforme un conseil abstrait en résultat mesurable. Et c’est exactement ce qui manque à 90 % des recommandations que vous lisez sur LinkedIn.

5. La checklist “anti-conseils LinkedIn”

Avant d’appliquer un conseil, validez :

  1. La crédibilité de la source (expérience réelle dans un contexte similaire).

  2. La présence de données pour étayer.

  3. L’adaptation au contexte de votre entreprise.

  4. La possibilité de mesurer rapidement l’impact.

  5. La clarté de la mise en œuvre.

Du like à l’action

Les conseils e-commerce sur LinkedIn peuvent inspirer… Mais l’inspiration n’a jamais suffi à générer du chiffre d’affaires.
Pour en tirer profit, il faut trier, contextualiser, tester, mesurer.

Sinon, vous nourrissez surtout la machine à contenu de LinkedIn — pas votre croissance.

En e-commerce, la valeur est dans l’exécution. Mieux vaut un seul conseil concret appliqué avec rigueur qu’une centaine d’astuces “likées” mais jamais mises en pratique.

Regard sur l’e-commerce qui compte.

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